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Il n’y a que les piscines intérieures ou à structure autoportante qui peuvent se passer d’hivernage. Toutes les autres piscines doivent être hivernées pour vous assurer un entretien minimal durant l’hiver, une protection du bassin et de ses équipements contre le gel, et une remise en fonction rapide et sans risques dès l’arrivée des beaux jours. Vous pouvez opter pour un hivernage dynamique (aussi dit « actif ») si vous faites fonctionner la filtration un peu chaque jour, ou passif si vous stoppez la filtration et couvrez le bassin. Dans tous les cas, ne bâclez pas cette opération essentielle et évitez les erreurs les plus courantes.
Ça semblerait logique puisque la piscine n’est pas utilisée, mais cela entraînerait en revanche de graves dommages sur la structure du bassin. En effet, la pression du terrain environnant - n’étant plus compensée par le poids de l’eau dans la piscine - risquerait de faire s’affaisser les parois, et déformer ou fissurer le revêtement. Sachez aussi que la garantie décennale prévue par le contrat avec votre constructeur ne s’applique plus dès lors que vous vidangez entièrement votre piscine.
Il faut impérativement nettoyer le bassin avec soin avant de passer en mode hivernage. L’entretien systématique du filtre, des parois et des paniers de skimmer vous permettra de limiter l’encrassement de la piscine pendant l’hiver et allégera d’autant le nettoyage de printemps ! Avant la remise en route, un diagnostic de l’eau déterminera les traitements nécessaires avant toute baignade.
L’hivernage se fait idéalement lorsque la température de l’eau est aux alentours de 12°C à 15°C. En hivernant trop tôt, vous risquez la prolifération des bactéries et algues se développant à des températures supérieures. Il vous faudrait alors rattraper une eau saumâtre au printemps. Si au contraire vous vous y prenez trop tard, vous risquez d’exposer votre bassin aux premières gelées si celles-ci arrivent précocement. Pour les mêmes raisons, il est préférable d’attendre, pour remettre sa piscine en fonction, que les températures atteignent 12-15 degrés constants, sans toutefois les dépasser.
Ce type de couverture n’est pas adapté à l’hivernage. Optez plutôt pour une bâche d’hivernage, un volet ou une bâche à barre. Votre bassin sera mieux protégé, vous éviterez que les feuilles mortes et autres impuretés ne se déposent dans le fond et vous échapperez au développement des algues grâce à l’opacité de la bâche. Prenez en compte également que certaines bâches sont conformes aux normes NF P90 308 et sécurisent par la même occasion votre bassin pendant l’hiver. Dans le cas d’un hivernage actif, une bâche filet est recommandée pour protéger votre eau.
Un produit d’hivernage bactéricide est essentiel pour empêcher la prolifération d’algues et de bactéries pendant l’hivernage. Il va prendre le relai de votre traitement habituel tout en empêchant les dépôts calcaires de se former, et permettra la stabilité de la qualité de l’eau pendant la mauvaise saison.
Si vous résidez dans une région soumise au gel en hiver, vous devez prévoir certains accessoires (gizmos, flotteurs, bouchons d’hivernage) et penser à vidanger complétement l’eau du circuit de filtration avant l’hiver. Il convient également de laisser descendre le niveau d’eau dans le bassin en dessous des buses de refoulement et de la prise balai pour empêcher ces éléments et les canalisations de geler (sauf dans le cas d’un hivernage actif où il faut maintenir un niveau d’eau suffisant pour que la filtration fonctionne). L’isolation des canalisations est également recommandée.
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